18 Août 2013
Sur mon bulletin de salaire je distingue mon salaire brut de mon salaire net. Mon salaire brut serait mon salaire perçu si je ne cotisais pas pour ma protection sociale (santé, chômage, maternité…). Ainsi mon salaire net correspond au salaire que je perçois après déduction des cotisations aux différentes caisses. Zoom sur mes différentes cotisations:
Le salaire de base se calcule sur un forfait horaire mensuel que l’on multiplie par le taux horaire.
En fonction de ma convention collective et de ma qualification mon patron prend une base forfaitaire mensuelle. Celle-ci légalement est de 35 heures hebdomadaire mais pour certains secteurs comme la banque celle-ci est de 39 heures. Un cadre lui n’a pas d’horaires, il est payé sur une base journalière.
Soit salaire brut = forfait horaire mensuel * taux horaire brut
Exemple :
Emploi : analyste rachat de crédit
Convention collective : bureaux d’études techniques, cabinets d’ingénieurs-conseils, sociétés de conseils (SYNTEC).
Base forfaire mensuel : 151.67 heures
Taux horaire : 10.9895
Soit salaire brut : 1666.78 €
Le salaire net c’est le salaire brut auquel je déduis environ 22% de charges sociales. C’est le salaire que je vais réellement percevoir en fin de mois. Les charges sociales regroupent toutes les protections auxquelles j’ai le droit : maternité, chômage, maladie, retraite, formation, assurance vieillesse entre autres. Je subis aussi certaines taxes mises en place par l’état comme la CRDS. Je ne cotise pas sur tout également, en contrepartie de mon embauche, mon patron cotise également pour moi.
Maladie – maternité : 12% du salaire brut mensuel
Allocations familiales : 5%
Vieillesse : 9.8 %
Retraite : 4.4 %
Le chef d’entreprise qui ne se voit pas assujettit à la TVA sur la totalité de son chiffre d’affaire paye une taxe sur les salaires. Elle correspond à environ à 8% du salaire brut. Idem pour la taxe d’apprentissage qui correspond environ à 0.07%.
Réduction Fillon TEPA : il s’agit d’un allégement des cotisations sociales liées aux heures supplémentaires pour le salarié et à une déduction forfaitaire de cotisations patronales pour le chef d’entreprise.
Elle correspond à environ à un allégement des cotisations patronales d’environ 13.5 % du salaire brut.
Total des cotisations patronales : 40 % du salaire brut – 13.5 % de réduction TEPA = 26.5 %
Maladie – maternité : 0.7 % du salaire brut
Vieillesse : 6.7 %
Assedic : 2.4 %
Retraite : 0.8 %
CSG : 7.2 %
La cotisation à la CRDS est très peu significative.
[La CSG (contribution sociale généralisée), entrée en vigueur le 1er février 1991, a été créée pour diversifier les sources de financement de la Sécurité sociale.
La CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) a été instaurée le 1er février 1996 pour une durée de 13 ans. Finalement sa durée a été portée à 18 ans soit jusqu’au 31 janvier 2014.
Elle a pour finalité d’apurer les déficits de la Sécurité sociale]
Source : www.urssaf.fr
Total des cotisations salariales = environ 20 %
Conclusion : la France est un pays de protection de sociale. Ainsi cotiser pour sa protection sociale c’est cotiser pour sa santé avant tout.